Publié dans Economie

Refonte du Code du tourisme - Le secteur privé demande la facilitation des investissements

Publié le lundi, 21 septembre 2020

Daté de 1995. Le Code du tourisme a maintenant vingt-cinq ans. Les textes et les lois ne sont plus adaptés à la conjoncture actuelle. En ambitionnant d’atteindre 500 000 touristes à l’horizon de 2023, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie prépare actuellement la refonte de ladite loi. Un atelier national sur l’élaboration de la politique publique du tourisme et la révision du code se déroulent en ce moment avec le secteur privé. D’après les acteurs, une meilleure coordination des politiques, une gouvernance forte et une stratégie marketing adaptée sont nécessaires pour atteindre l’objectif que s’est fixé le Gouvernement. Le secteur privé a toutefois mis l’accent sur la facilitation des investissements.

« Nous avons évalué les points positifs et négatifs de l’ancien code. C’est ainsi que nous avons constaté que l’instauration d’une politique publique du tourisme permet de promouvoir le secteur. Ainsi, les décisions émanent du Gouvernement. Par ailleurs, nous avons demandé la facilitation et l’incitation aux investissements, que ce soient les investissements directs étrangers ou les investissements nationaux. Pour ce faire, il faut améliorer le cadre règlementaire du tourisme dans chaque activité afin de protéger les opérateurs formels. Tout ceci inciterait peut-être ceux œuvrant dans l’informel à formaliser leurs activités. Ces réformes favorisent les opérateurs à offrir de meilleur service. En tout cas, l’objectif global consiste à améliorer la compétitivité de Madagascar et à recadrer le secteur », rapporte Razafimahefa Tojo Lytah, vice-président de la Confédération du tourisme à Madagascar (CTM), contacté hier au téléphone.

Selon toujours ce vice-président, les concertations entre les deux secteurs - public et privé - continuent en ce moment. Les parties prenantes regroupent des cabinets juridiques, des experts internationaux, les équipes du ministère ainsi que le secteur privé. Du côté de la Confédération du tourisme à Madagascar, près de 150 entreprises assistent au webinar de concertation. « Nous ne pouvons pas encore fixer une date précise concernant la fin de la préparation car il y a encore plusieurs étapes à suivre dans cette refonte du Code du tourisme. Mais je pense que les idées seront consolidées d’ici la fin de l’année. Quoi qu’il en soit, les deux parties essaient de trouver le juste milieu pour que chacun puisse tirer profit des retombées économiques du secteur », poursuit-il. A rappeler que Madagascar est en ce moment en pleine relance du secteur touristique suite à cette pandémie de Covid-19.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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